Outrevie-Afterlife | 5 novembre 2013
15862
post-template-default,single,single-post,postid-15862,single-format-standard,ajax_fade,page_not_loaded,,qode-child-theme-ver-1.0.0,qode-theme-ver-16.6,qode-theme-bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-5.4.7,vc_responsive

5 novembre 2013

Rencontre régulière

Andrea nous montre son travail en cours. Lors de visites au Musée des beaux-arts de Montréal, elle photographie des statues classiques de très près avec son téléphone. Elle produit ensuite des photocopies laser en noir et blanc de ces images sur un papier bon marché. Elle s’attache toujours autant à montrer des vues fragmentées du corps et à représenter la sexualité.

Ses images subvertissent l’aura des statues classiques en la transformant en quelque chose d’accessible, comme un spectacle de diva pop. D’ordinaire isolées derrière des vitrines protectrices, les statues captées dans les images d’Andrea apparaissent, hors contexte, vulnérables et presque vivantes. Sur ces photos spontanées et low-tech, elles semblent avoir retrouvé leur sexualité lubrique, précédemment désactivée dans le contexte muséal.