Outrevie-Afterlife | 26 janvier 2014
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26 janvier 2014

Chez Raymonde

Après avoir entendu le récit de l’excursion d’hier, nos imaginations galopent. Nous commençons à brasser des idées plus folles les unes que les autres. Chih-Chien suggère des projections cinématographiques sur le site, accompagnées d’une prise de vue extensive. Velibor propose un ensemble de projets individuels. S’agit-il d’un projet de groupe, collaboratif ? D’approches indépendantes ? Les avis sont partagés.

Une fois le repas et l’histoire de fantômes savourés, nous passons au salon, où MC a disposé sur la table à café des petits tirages de son expo Héros. La série s’inspire de tableaux classiques, de rencontres quotidiennes avec des collègues et étudiants et d’objets issus de l’environnement immédiat de MC. Des membres de sa famille, des amis et des collègues sont mis à contribution, figurant dans des scènes élaborées. Les gestes des modèles et l’interaction entre eux rappellent les grands penseurs, les philosophes et les saints de peintures canoniques, mais MC situe ses scènes dans le présent en les peuplant d’éléments actuels, comme les vêtements ordinairesdes modèles. Elle parle aussi d’un certain décalage entre le moment où les photos ont été prises et aujourd’hui, et d’un certain trouble à revoir ses amis plus jeunes.

Pour le nouveau projet sur lequel elle travaille, elle a fait appel à son ami Daniel, qui a grandi dans une ville aujourd’hui disparue, Gagnon, au nord du Québec. Quand Daniel était enfant, cette région minière était prospère, mais la mine ayant fermé ses portes, sa ville natale est devenue un vaste champ parsemé de trous. Lors d’un voyage nostalgique, MC a filmé son ami essayant de repérer sa maison, parcourant de vastes espaces vides à la recherche du passé.

Enfin, MC partage des vidéos produites en Inde lors des vacances de Noël, montrant les oiseaux qui volent en désordre le soir, sur le beau ciel de Mumbai.

ChihChien présente aussi un projet, deux vidéos différentes diffusées sur deux ordinateurs portables placés dos à dos. La première montre son fils, Shao Re, sautant et la deuxième le présente regardant intensément un écran. Il est impossible de voir les deux côtés en même temps, quel que soit l’angle duquel on regarde ; le spectateur doit constamment se déplacer d’un côté à l’autre et est constamment hanté par l’image qui se trouve de l’autre côté, celle qu’il ne peut pas voir.

Celia shares the publication that she has made with her family’s archives. In those albums she found relatives that she had never met and never known of in her life. Most of the photographs were taken back in Egypt, where her father comes from. The photographs are meticulously done—sitters nicely positioned, everyone dressed in their best outfit, carefully framed, sometimes with backdrops or sometimes in the landscape. She decided to create the book, initially as a way to archive her family album. The project also involved her father, and he contributed in making decisions about the photographs and where to place them within the book.