Outrevie-Afterlife | 26 février 2014
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26 février 2014

Rencontre régulière à Hexagram

Raymonde a apporté plusieurs éléments de son travail en cours.

Au printemps 2013, elle a présenté une expo au Musée du Bas-Saint-Laurent à Rivière-du-Loup, intitulée La maison où j’ai grandi. Ce titre est aussi celui d’une série de photos dans laquelle des images d’archives tirées de la collection du Musée sont associées aux images de Raymonde, ce qui a pour effet d’entremêler l’histoire de la ville et la manière dont on peut maintenant la percevoir, son allure actuelle, ce qui crée un phénomène de compression temporelle. En ce moment, Raymonde continue d’associer des images prises par d’autres, des images flottantes cueillies dans les médias, et d’insérer des moments de fiction dans ses propres photographies. Lors d’une précédenterencontre, elle avait évoqué la possibilité d’extraire des images de sa collection de films enregistrés sur des DVD maison au fil du temps.

Raymonde étale sur la table des photos prises en Inde, des photos de Rivière-du-Loup et de Québec qu’elle a captées quand elle était étudiante, des images récentes prises à Montréal et des images tirées de sa collection de films. Elle esquisse des séries, des narrations à sujets multiples. Elle raconte l’histoire de Jonathan, chanteur dramatique, interprète d’Édith Piaf, qui a connu une fin tragique lorsqu’il a déboulé du toit de son immeuble en tentant d’entrer chez lui par une fenêtre aux rebords glacés. Raymonde était fascinée par le personnage et conserve des photographies au grain éclaté de ses performances dans les bars du Vieux-Québec. Elle voudrait lui redonner une aura de légende.