Outrevie-Afterlife | 8 et 9 septembre 2016
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8 et 9 septembre 2016

   

Installation et vernissage à VU

 Velibor et Raymonde quittent Montréal sous une pluie torrentielle qui les accompagnera jusqu’à Québec. Ils apportent de petits tirages dans une boîte et de grands tirages dans un tube. Une fois sur place, avec l’équipe de VU, ils réalisent l’accrochage de nos quarante-quatre images en un temps record. Il fait une de ces chaleurs dans la galerie ! Ce n’est pas sans annoncer Mumbai !

 Le lendemain, MC, Jessica, Katie, Jin et Bogdan se joignent à eux pour le vernissage. Alors que les gens arrivent, une épingle fixant unephoto de Jessica cède et il faut reprendre le marteau, l’escabeau, et solidifier le tout devant tout le monde. C’est l’image de la cuisine de Kamouraska, la première photo installée lors de l’accrochage.

Le descriptif préparé par Anne-Marie Proulx se lit comme suit :

Outre-vie / Afterlife

Seuls, ensemble

 Depuis maintenant plus de trois ans, treize photographes se retrouvent régulièrement autour d’une table, à Montréal ou sur les rives du Saint-Laurent, pour faire le partage d’un repas, prétexte pour aussi y déposer des idées et des images. À l’intérieur du périmètre de ces rencontres, ils captent les scènes de leurs discussions et en deviennent tour à tour des personnages, faisant ainsi naître des images qui confluent naturellement vers l’univers qu’ils ont créé ensemble.

 Outre-vie / Afterlife a été créé par Raymonde April et regroupe des artistes de l’image qui travaillent seuls, ensemble. La « vie après la vie » de l’image photographique, considérée comme une matière, une mémoire, une trace ou un récit, constitue le point de départ de leur activité. Les pratiques du groupe témoignent d’une grande diversité, allant de l’observation du quotidien à la construction de fictions, de l’acte de raconter à celui d’enregistrer, de la photo à la vidéo, de l’écriture au dessin, au son et à l’installation. Les artistes d’Afterlife s’intéressent souvent aux mêmes sujets et empruntent des chemins parallèles pour s’en approcher, sans compétition. Cette proximité amicale génère, dans les projets du groupe, un flot de répétitions, variations, emprunts et citations faisant écho au cours fluide des conversations et évoquant le geste artistique au quotidien.